samedi 4 octobre 2014

HUMEURS • Année sabbatique, le bilan

Bonjour ! J'espère que votre rentrée s'est bien passée, et que vous avez bien profité des derniers jours d'été. En parlant de rentrée, je me souviens qu'il y a un an, jour pour jour, je n'avais ni école, ni formation, ni travail, mais des objectifs à atteindre. Je vous en ai parlé dans le tout premier article, et c'est d'ailleurs ça (et ma meilleure amie) qui m'a poussée à créer ce blog.


Mais qu'ai-je fais durant cette année ? Etait-ce réellement nécessaire ?
 Retour sur une année "sabbatique" et ce qu'elle m'a apporté, ou non. 

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Alors nous y voilà, le 5 septembre 2013 dans ma chambre, en Picardie. Tandis que les messages de rentrée défilent sur mon fil d'actualités Facebook, moi je n'ai rien à écrire, à part "bon courage, pense aux vacances !" Pour beaucoup ma pause dans mes études s'apparentait à des vacances d'un an... Ce fut quelques fois vrai. Car oui, j'ai pris du temps pour moi, ma famille et mes amis. J'ai surtout pris du temps à savoir ce que je voulais faire, et comment j'allais le faire. 
Au départ, mon année était surtout une facon de dire  STOOOP ! Après 5 années d'études artistiques qui m'avaient menées presque à bout, j'avais besoin de me poser, et de retravailler mon book, afin d'entrer dans des écoles d'arts appliqués.
Cependant, le niveau en public est très élevé et les prix en privé sont souvent exhorbitants. Je voulais me donner toutes les chances de combler mes lacunes techniques et artistiques pour présenter le meilleur book possible et entrer dans l'école de mon choix. 
J'avais donc établi un emploi du temps de révisions et d'ateliers artistiques. Au programme ? Ré-étude de la couleur, reprises des bases sur Photoshop, expositions, photographie.. Bref, un book béton, ça se travaille. J'avais acheté des livres pour avoir un réel apport théorique, et une base de"cours". 




En parallèle de ça, je m'étais (re) lancée pour la deuxième fois  dans l'obtention du code et du permis. Alors chaque après-midi, de 14h à 17h, j'étais dans la salle de code, déterminée comme jamais, quitte à finir abrutie. Levée à 9h, j'étudiais le matin et je codais l'après-midi. Voilà à quoi ressemblaient mes journées. Jusqu'au jour où, j'étais sur Facebook, et par curiosité, j'ai voulu découvrir l'école d'un ami. 

L' "ISCOM", je savais qu'on y étudiait la communication, mais pas la publicité. J'ai lu leurs programmes, et ça m'a tout de suite plu. Je me suis mise en quête de trouver d'autres écoles qui proposaient le même genre de cursus : de la comm', du marketing, un peu de créativité, les relations humaines et surtout de la PUBLICITÉ ! Plus je lisais les descriptifs de formation, plus mes yeux brillaient. J'avais (re)trouvé ma voie. Car oui, au départ, je voulais travailler dans la pub, sans domaine particulier. Je me suis dirigée vers le graphisme parce que c'était la suite logique des études d'arts appliqués, et aussi parce que je trouvais ça intéressant et je me voyais bien là-dedans ! 
Mais voilà, la publicité est la fille du marketing, et ces deux univers englobent tout ce que j'aime : comprendre les gens, l'art allié à la stratégie. Ce domaine à plus de débouchés que le graphisme, et surtout, je pensais avoir les compétences requises pour prétendre devenir "conceptrice-rédactrice". 
Késako ? C'est tout simplement la personne qui s'occupe de trouver les concepts, les mots et les scénarios dans une campagne publicitaire (en gros). J'en parle à ma mère, qui semble emballée par l'idée, et qui me pousse à tenter les concours des différentes écoles. ISEG, Sup de Pub, ISCOM et j'en passe. Sauf que les prix sont très élevés, et les plus proches sont celles de Paris. Non merci, j'ai déjà donné. Ah tiens, l'ISCOM est présente aussi à Toulouse, ça tombe bien, mon amoureux habite là bas. Dès lors, je me renseigne sur les dates, contenus et lieux de concours. Mon premier choix était Toulouse, car c'était l'école la moins chère et j'y avais déjà un pied à terre. 


Ô Toulouse !


De septembre à janvier, j'ai fais beaucoup d'allers-retours Paris-Toulouse, mais j'en profitais aussi pour rattraper mon niveau sur Photoshop et dessiner un petit peu. J'ai fais quelques expos, et enfin en octobre, j'ai eu mon code. Première victoire. J'en ai pleuré de joie, et je continuais sur ma lancée. Prochain objectif : avoir le concours de l'ISCOM. 
C'est à ce moment là que j'ai commencé à prendre des cours d'anglais dans le but de passer le TOEIC, une certification de niveau d'anglais professionnel. Je voulais ainsi maintenir mon niveau d'anglais et, dans le cadre d'un futur stage à l'étranger, ajouter cela à mon CV. 

En janvier 2014, j'ai su que j'étais reçue à l'ISCOM, dans la filière Marketing Publicité. Ma joie était immense, j'avais encore atteint un objectif, celui qui clouerait le bec à ceux pensant "après une année sabbatique, c'est difficile de reprendre les études". Ahah, je leur ris au nez à présent. J'ai aussi essayé de chercher un petit boulot pour mettre un peu d'argent de côté, mais aucune réponse négative ou positive...

En avril, j'ai passé le TOEIC, après presque 6 mois de préparation et avec la boule au ventre, pensant avoir fait un score en deçà des tests  blancs que j'avais passés. Et bien j'ai obtenu un score dont je suis assez fière : 890 points sur 990. D'après le barême j'ai une "compétence avancée en anglais". 

Parallèlement à tout cela, j'avais commencé la conduite supervisée. C'est le même principe que la conduite accompagnée, mais pour les majeurs. Comme j'avais quelques lacunes en conduite, et que payer chaque cours était très onéreux, j'ai opté pour cette option. Je pouvais progresser à mon rythme, pendant minimum 3 mois et maximum 1 an. Entre temps, en mai, j'ai trouvé mon appartement sur Toulouse. Tout se passait donc pour le mieux, à part quelques problèmes familiaux qui devenaient de plus en plus envahissants. Il fallait alors que je garde la tête froide pour réussir l'objectif ultime, deux jours avant de partir en vacances d'été : LE PERMIS. Ca fait quand même presque 4 ans que je cours après, et à 20 ans, il était temps de le passer, mais surtout, de l'avoir. L'examen s'est très bien passé, je suis sortie légère comme une plume. Et le lendemain, la réponse est tombée : J'ÉTAIS REÇUE ! J'AVAIS MON PERMIS! Voilà comment s'est terminée mon année. Lorsque d'autres passaient leur bac, BTS ou autres, moi je passais mon permis, point final de mon année, objectif dans lequel je mettais énormément d'espoir. 

Alors certes, je n'ai pas fais autant de progrès en art que je le voulais, j'ai aussi délaissé la côté technique.. Mais au final, je n'en avais plus autant l'utilité car mon but avait changé. Entre-coupez cela de séries, de moments familiaux, de petits voyages ici et là, de découvertes artistiques, musicales et cinématographiques, quelques moments de doutes et de stress, et vous avez mon année. Je voulais aussi voyager à Londres et à Berlin, mais l'argent n'était pas au rendez-vous.

En une année, j'ai donc eu mon code, une formation, un bon score au TOEIC, un appartement et mon permis. Tout ça avec le soutien de ma famille, mes amis et mon amoureux. Cette année m'a permit de mieux construire mes projets scolaires et professionnels, et prendre un peu de recul sur la vie, sur MA vie. Ça m'a évité de plonger tête baissée dans une formation qui ne me correspondait pas, sans réelle finalité. 


Petite sélection de livres qui reflètent mon parcours scolaire

Aujourd'hui, ça fait presque un mois que j'ai repris les cours, et j'en suis ravie. Il y a beaucoup de nouvelles choses à apprendre et à intégrer, mais ça me stimule. J'adore apprendre et j'ai toujours aimé aller à l'école (sauf pour les matières scientifiques ahah). Je bois les paroles des intervenants, je suis captivée. Les cours sont tous plus passionnants les uns que les autres, et je ressors de l'école en ayant appris quelques chose, et ça, c'est un super sentiment. 
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En espérant que vous avez tout lu cet article vous a plu,
 je vous dis à bientôt ! 

J'ai tellement de choses à dire, il faut que je trouve
un petit peu de temps pour poster un article correct !

Je serais ravie de lire vos commentaires :  
si vous aussi vous avez fait une année sabbatique, ou si vous pensez en faire une.
 Ou même tout autre chose :)


♫ Ce qui m'a accompagnée durant cet article : 
L'electro aux sonorités dépaysantes de Fakear