jeudi 20 mars 2014

CUISINE • Recette des Cupcakes Red Velvet


Hi everyone ! 

Aujourd'hui j'ai ré-expérimenté une recette typiquement américaine : le cupcake. Mais pas n'importe le quel, le Red Velvet. Une belle couleur rouge ou pourpre, tranchant avec le blanc immaculé de la cream cheese. Un délice pour les yeux comme pour les papilles. J'ai trouvé ma recette sur le site Hervé Cuisine, qui propose tout un tas de bonnes recettes à réaliser !





Pour environ 15 cupcakes, il vous faut :

Pour le muffin 

160g de farine
1 cuillère à soupe de cacao non sucré
2 oeufs
175g de beurre
1 cuillère à café de levure chimique
1 cuillère à café de bicarbonate
1 pincée de sel
De l'extrait de vanille
1 cuillère à café de colorant rouge
125g de beurre
60ml de lait demi-écrémé
100g de crème fraiche



Pour le glaçage

50g de beurre (eh oui, encore plus de beurre !)
100g de sucre glace
150g de fromage frais à tartiner (ex: Philadelphia)
1 cuillère à café d'extrait de vanille



Pour la déco du glacage

Ce que vous voulez ! Fruits, billes de sucre, déco comestible...



Matériel

- Un tamis, pour tamiser la farine, le cacao, la levure, le sel, le lait .. ah non, pas le lait!
- Un batteur électrique ou un robot, à moins que vous ne vouliez allier plaisir et souffrance.. A vous de voir !
- Une poche à douille pour faire de jolis cacas glaçages. Si nous n'avez pas de poche à douille, un sachet congélation avec un coin coupé conviendra, mais ce sera moins joli!



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Astuces pré-recette

- Pour cette recette, commencez toujours par faire le glacage en premier, car il faut le laisser minimum une heure au frigo pour que le mélange épaississe.
- Sortez le beurre avant de commencer la recette, il faut qu'il soit mou, mais ne le passez pas au micro ondes !
- Le colorant tache, faut faire gaffe...
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Le glaçage
- Battre le fromage frais à tartiner
- Ajouter le beurre mou, battre
- Ajouter le sucre, l'extrait de vanille, battre
- Placer minimum 1heure au frigo pour laisser la pâte s'épaissir

Les muffins

- Préchauffer le four à 180°
- Battre le beurre à température ambiante pour qu'il soit bien crémeux
- Ajouter le sucre, l'extrait de vanille et battre
- Ajouter les oeufs un par un en battant
- Tamiser la farine, le cacao, le sel, la levure et battre (tamiser permet de ne pas faire de grumeaux)
- Ajouter la crème fraiche, battre encore
- Diluer le colorant dans le lait et ajouter à la pâte (doucement, sinon ça éclabousse!)
- Mélanger 1 cuillère à café de vinaigre blanc neutre avec du bicarbonate et ajouter ceci à la pâte (cela permettra d'avoir une pâte aérienne, légère)
- Remplir les moules a environ 2/3 de la hauteur (Les miens ne gonflent pas beaucoup, donc si vous voulez tenter de les faire arriver en haut du moule, libre à vous !)
- Enfourner à 180° à mi-hauteur pendant 20 minutes.Planter un cure dent pour savoir la cuisson. Si il est sec, c'est bon !
-Laisser refroidir, sinon le glaçage fondera

Décoration des muffins 

Remplir la poche à douille (repliez la sur elle-même pour mieux la remplir sans vous salir les mains)
Faites des cercles ou ce que vous voulez sur le muffin

Je suis nulle à cette étape, mes toppings sont toujours très .. aléatoires et irréguliers, Parkinson sans doute !

Ci dessous; mes toppings tous nus :)



Pour la déco de ma cream cheese, j'ai trouvé un Multi-déco chez Cora. Ca coûte un peu cher (un peu plus de 5e) mais il y a 4 motifs sucrés différents : Papillons, coeurs, billes et carrés. Tout cela dans un esprit très girly. Rose, blanc et violet sont de rigueur !









 


Pour les conserver, mettez les au frigo, ils tiennent bien 2/3 jours, mais en général, ils sont mangés avant ! J'aime beaucoup ce genre de petites choses sucrées, je vous ferais partager d'autres recettes dans de prochains articles :)




  Ce qui m'a accompagnée durant cet article : 

Rock punchy et groovy à voix suave et sexy grâce à "Big Fat Smile" de Don Broco
Punk rock qui sort des trippes avec "The Last Thing You Forget" de Title Fight



lundi 17 mars 2014

BEAUTÉ • Mes produits quotidiens


Bonjour à tous et à toutes ! Aujourd'hui, j'ai décidé de vous parler des produits de beauté que j'utilise au quotidien. Certes, ce n'est pas très original, mais bon, j'avais bien envie de m'épancher là dessus ! Avant tout, sachez que j'ai une peau sensible,et les cheveux qui vont avec. Donc certains produits qui hydratent correctement ma peau pourraient très bien trop graisser la vôtre et vice versa ! Et je m'excuse des reflets sur les flacons, la météo n'était pas très clémente...


  LES CHEVEUX !


Mes cheveux étant très sensibles, cassants et secs ; j'utilise des produits qui les protègent et les réparent, tout en ayant une action nourissante.

Le shampoing : J'utilise le shampoing "Source Re-naître" de L'Oréal Nature. Il est composé de protéines de riz, ce qui permet d'hydrater et fortifier mes cheveux. J'avais le masque, mais malheureusement, la marque a arrêté de produire cette gamme .. C'est bête car, en plus de sentir bon ( je trouve), mes cheveux se portent vraiment bien, ils sont doux et moins cassants. Bonne nouvelle, il est sans parabens et sans silicones ! :)

Le masque : Pour bien les nourrir en profondeur, j'applique le masque Ultra Doux "À l'huile d'avocat et au beurre de karité" de Garnier. Rien à dire, il est génial, il sent bon, à petit pris, partout, tout le temps. j'en mangerais si je pouvais. Le combo Karité et Huile d'olive permettent d'hydrater en profondeur mes cheveux sans les alourdir, et en plus, ils sentent tellement bon ! Appliquer ce masque est un vrai plaisir, j'adore la texture, la couleur, l'odeur.. J'avoue, c'est mon petit chouchou de la sélection ahah ! 

La crème : Pour les hydrater et leur donner de la brillance, mais aussi pour les protéger de la chaleur de ma brosse soufflante (ma vilaine meilleure amie), j'utilise "Herbal Complex 4" de Design Essentials, qui peut aussi être assimilée à de la brillantine. Ce n'est pas le meilleur produit pour des cheveux comme les miens, car il contient beaucoup d'agents "chimiques" susceptibles d'abîmer mes cheveux. Mais je n'ai rien trouvé mieux pour le moment. Je songe réellement à en changer car le prix n'est pas donné (20€ chez mon coiffeur).

L'huile capillaire : C'est l'une des grandes tendance capillaire du moment : les huiles mirac'huileuses (mouarf mouarf..). En gros, elles sont sensées donner brillance, gainage, souplesse, légèreté, de belles boucles, protéger de la chaleur etc. Mon huile est "Elixir 79" , et elle permet un meilleur coiffage -adieu les cheveux sur le peigne- d'hydrater mes cheveux et aussi, de leur donner un agréable parfum d'orient et de miel. 
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- Shampoing "Source Re-naître" de L'Oréal Nature, 23€ chez mon coiffeur.
- Masque Ultra Doux "À l'huile d'avocat et au beurre de karité" de Garnier, 5.70€ en grande surface.
- Crème "Herbal Complex 4" de Design Essentials, 20€ chez mon coiffeur.
- Huile capillaire "Elixir 79", 20€ chez mon coiffeur.






LES DÉODORANTS !


J'aime sentir bon, j'aime me sentir fraiche et dispo. Surtout sous les aisselles, quand le soleil tappe ou que le stress monte. Pour ça, j'alterne entre deux produits, ayant des propriétés différentes. Je n'aime pas les déodorants à boule, je les trouve "inconfortables" et la sensation lorsque les vêtements frottent contre ma peau me dérange, je préfère donc les déos spray, même s'ils comportent des risques pour la santé. C'est comme tout, me direz vous.

L'anti-transpirant : Rexona Pure, le vert, au minéral naturel. Son parfum est léger et frais, sans pour autant embaumer toute la pièce. Il protège bien, et son parfum reste longtemps.

Le déodorant : Si je ne trouve pas le Rexona en rayon, ce qui m'arrive souvent, je me rabats sur un de mes amours de collège : le Bourjois anti traces blanches. Son parfum est très féminin, même si sont action est moins efficace que l'anti-transpirant. 

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 - Anti- transpirant Rexona Pure, au minéral naturel, environ 3€ en grande surface
- Déodorant Bourjois anti traces blanches, environ 3.45€ en grande surface



  À LA DOUCHE !


Ayant une peau sensible (eczéma, urticaire...) j'ai durant longtemps utilisé des produits bio, qui ne sentaient pas bon et qui déposaient un film "sec" sur ma peau. Avec les autres gel douche je faisais souvent des allergies. Jusqu'au jour où j'en ai eu marre de ne pas "sentir bon" en sortant de la douche. J'ai jeté mon dévolu sur la marque DOP, avec sa crème de douche au Cranberry et à la Mûre. Un vrai délice sensoriel, qui rappelle à ma meilleure amie nos vacances, c'est pour dire ! Mais bon, depuis le temps, DOP à changé sa gamme, et je me suis retrouvé démunie... Sauf que j'ai trouvé des substituts ! 

DOP à l'Abricot : J'ai découvert ce produit ce mois-ci, étant en panne de DOP à la verveine, car je ne le trouvais nulle part. En passant dans les rayons "douche", aucun packaging ne m'interpellait, mais comme j'adore le orange, j'ai tout de suite voulu en savoir plus sur cette petite bouteille. Certes l'odeur ne rappelle pas forcément l'abricot, mais je trouve qu'elle est très agréable, il en est de même pour la texture, fondante et d'une très jolie couleur -chimique- orange. Mais elle n'est peut être pas si chimique que ça, car jusqu'ici je n'ai eu aucune allergie et mon eczéma se tient à carreau ! 

DOP à la verveine et aux fleurs de cerisiers : Mon petit chouchou depuis 2 ans maintenant. LE gel douche féminin par excellence, texture douce et légèrement rosée, senteur de fleurs et des vacances sous le cerisier. La plage n'est pas loin, ce qui n'est pas le cas de mes problèmes de peau ! 
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- DOP à l'Abricot, 1.75 en grande surface 
- DOP à la verveine et aux fleurs de cerisiers, 2.30€ en grande surface




LA PEAU !


Difficile pour une peau sensible, sujette aux boutons, et aussi à graisser/sécher,voire craqueler rapidement (mon épiderme est un vrai paradoxe, oui, JE SAIS.) de trouver la solution à tous ses problèmes. J'ai beaucoup utilisé des produits bio, de la marque PHYT'S ou Ballot-Flurin, mais c'est la crise mon porte-monaie à mal, alors je préfère trouver un équivalent en grande surface, dont le prix est parfois divisé par 3. Pour ma routine quotidienne, voici ce que j'utilise :

Le nettoyage désincrustage : La douceur, voilà ce dont ma peau à besoin, mais avec touts les petits boutons et les bouts de peau secs qui s'y baladent *miam miam*, difficile de contenter tout le monde ! En quête d'un masque exfoliant pour mon petit frère, je suis tombée sur le Visibly Clear "Skin Control " de Neutrogena,  au prix abordable, ayant de vraies actions sur la peau sans l'agresser. J'ai deja fait des gommages qui me laissaient une peau "a vif", brûlante et toute rouge, avec des "trous" dû aux boutons. Celui ci n'est en rien comparable aux autres. Il nettoie en profondeur, avec une sensation de fraicheur (dûe aux extraits de concombre), et après 3 semaines d'utilisation quotidienne, ma peau était éclatante, lisse, débarassée de la corvée de boutons ! D'autant plus que la quantité y est, mon frère, mon copain et moi nous l'utilisons tous les jours ou presque.

L'hydratation : Quand j'étais petite, les crèmes hyper-grasses et collant à la peau était mon quotidien : Topicrèm, Dexeryl (caca beurk), Mixa... Une fois, ma mère ma ramené la "Crème réparatrice à l'Aloe Vera " de PLANTER'S, une vraie révélation. Aspect compact et non coulant comme les autres. Application facile, laissant la peau hydratée sans coller. Un léger parfum agréable. Une peau hydratée, qui brille de santé ! 

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- Nettoyant désincrustant Visibly Clear "Skin Control " de Neutrogena, environ 5.19 en grande surface.
"Crème réparatrice à l'Aloe Vera " de PLANTER'S, entre 11€ et 14€ en parapharmacie.




Voilà, un petit tour de ma salle de bain! Je ferais certainement d'autres article plus ciblés (cheveux, peau..). Ceci n'était qu'une longue introduction.


Et vous, quels sont vos produits fétiches ? Avez-vous des problèmes de peau ? Qu'utilisez vous au quotidien ?


♫  J'ai écrit cet article en écoutant : 
Pour les énervé(e)s : " The Here and Now " d'Architects
Une jolie voix masculine : " Bad Blood" de Bastille

lundi 3 mars 2014

Féminité ? Not found.



Je viens de lire l'article " Je ne suis pas féminine... et alors ?  ", et cela m'a rappelé ma propre expérience, (qui se poursuit encore !) remplie d'interrogations, d'hésitations, mais aussi de la constante recherche de soi. 



L'ère des couches


"La constante recherche de soi", ça parait peut-être surfait, mais c'est ce que j'ai ressenti durant une longue période. Ma conquête de la féminité a commencé lors de mes premiers signes de puberté, vers 12 ans. Le corps qui change, des formes se dessinent et d'autres s'arrondissent. Je ne m'interrogeais pas trop sur le maquillage, les coupes de cheveux, et je préférais largement m'amuser dans une piscine, faire du vélo avec mon meilleur ami, ou bien passer du temps avec mes amies. Sauf que voila; la nature m'ayant dotée d'un sérieux avantage niveau mammaire, je ne savais pas comment assumer ce corps. En fait, durant les cours de sport, c'était plus dompter ce corps. Car oui, certaines personnes aimeraient avoir une poitrine plus généreuse, sauf que lorsque c'est le cas et que tu n'as rien demandé, cela s'avère bien plus compliqué. Surtout quand on a 12 ans. Alors j'assumais, à grand renfort de sous-pulls a cols ronds, de manches longues et de sweat shirts informes. J'étais à l'aise, et je me sentais bien, mes cheveux tirés en queue de cheval, laissant deviner mon front où pullulaient les boutons. La belle époque de l'appareil dentaire et des jeans pat d'éph'. L'hiver était une saison que j'aimais particulièrement, j'adoptais le dicton " pour vivre heureux, vivons cachés", alors les couches s'empilaient et tant pis si j'avais trop chaud. Sauf qu'il y aussi la belle saison, avec ses chaleurs et son lot de vêtement courts et légers. Choisir un  t shirt ? Une jupe ? un short ? Non, je ne m'assumais pas , je n'arrivais pas à me résoudre au fait que je grandissais, et que toutes ces "excroissances" de chair allaient faire partie de moi jusqu'à la fin de ma vie. 




Cols ronds & décalage


La 3ème arriva, et avec elle, le goût de la liberté. Liberté musicale, sentimentale, et vestimentaire. J'ai découvert le rock alternatif, et le style qui allait avec. Le noir, le rouge, les damiers, les bracelets à foison, les coupes démentielles. Bien que je n'aime pas ranger les gens dans des catégories, ce que je portais ressemblait fortement au style emo. Oui je mettais de la couleur !Il y avait des jours avec ..ou sans. Ce que je portais reflétait ce que je ressentais. Bizarre, je sais, mais je me sentais bien comme ça. Les slims couplés aux Vans slip-on, ajoutez à cela un t shirt a manches courtes, col rond avec un motif bien trash (genre loup qui bouffe des fées), mixé à une coupe de cheveux courte, ca ne ressemblait pas vraiment aux "normes" de la féminité. Ah si, mais que vois-je ? Cette généreuse poitrine que dévoile ce t shirt un peu trop moulant. Béh oui, en voulant dissimuler mon -selon moi- trop plein de féminité, j'attirais encore plus l'attention dessus. Je n'aimais pas porter de décolletés ou de simples col en V. Je ne vous parle pas de jupes ou de robes. Le plus délicat est bien sûr, lorsque je me retrouvais face au miroir. Je ne reconnaissais pas, ce que je portais ne me correspondait pas et surtout, ça ne m'allait pas ! Je ne voulais pas grandir, mettre des trucs et des machins que tout le monde porte, avec des coupes loin d'être originales. "Pourquoi les gens s'obstinent à vouloir rentrer dans un moule, ils se ressemblent tous ! Je préfère être à l'aise dans ce que je porte". Sauf que les années passent, et la vie professionnelle arrive à grand pas. Il en est de même pour des événements où la tenue correcte est exigée. Ca le fait moyen d'arriver avec des chaussures de skate à une soirée "prom night". 
En attendant, je continuais de baver sur les tenues des scene kids, et je ne m'imaginais pas porter autre chose que des t shirts à cols ronds car de toute façon " la plupart des magasins de fringues ne vendent pas ce que je veux". Je ne jurais que par les magasins de la rue Keller, et je trouvais rarement des choses intéressantes chez les magasins "normaux". Jusqu'au jour où j'ai compris que oui, je pouvais grandir, avoir une poitrine généreuse, m'affirmer en tant que jeune fille, tout en gardant ce petit côté rockn' roll et décalé. J'avais peur de ressembler à tous ces adultes guindés, clonés, vides de vie, de jeunesse. 



Quête de soi(e)


Il suffisait juste d'un peu plus d'imagination, et de quelques idées piquées par ci par là. Au placard les cols ronds en coton, bonjour les jolies matières, les têtes de mort subtiles, les robes coupe pin-up, les accessoires rigolos et le maquillage ! Je me réjouis de mettre une jupe et des talons. En fait, j'ai testé différentes coupes, couleurs, matières, il a fallu plusieurs séances de shopping pour avoir la garde robe que j'ai maintenant. C'est un mix entre le monde des adultes et celui de mon âme d'enfant. Je suis encore en train d'évoluer dans cette belle aventure, je n'ose pas encore le short, et le maillot de bain est une épreuve où ma poitrine en prend pour son grade. Tout n'est pas gagné, mais j'y travaille ! 

Alors certes, le physique n'est pas important, ce n'est que du superficiel, mais malheureusement dans notre société, c'est souvent un élément primordial. Alors autant faire en sorte de s'y sentir à l'aise et en phase avec l'image que l'on renvoit. Se regarder et se dire "ça, c'est moi, je me sens bien et c'est cool !"

mercredi 22 janvier 2014

Plus tard je serais ... ?





Bonjour 2014,
Après les cadeaux, les repas copieux et les retrouvailles familiales, la rentrée nous fait coucou. Enfin, vous fait coucou, car cette année, je ne fais pas de rentrée… Dit de cette façon, ça effraie, on imagine peut-être une jeune fille marginale, qui ne supporte plus les cours, les réveils, les devoirs. Alors on tente de définir ceci par une autre expression cette mise “hors du système”, on emploie le terme “année sabbatique”. Je n’aime pas ce mot, il sonne très péjoratif, surtout dans la bouche de mon père (haha).  Plus sérieusement, cette année, j’en ai assez entendu; des commentaires sur mon avenir, mes études et j’en passe. Beaucoup d’interrogations, de préjugés et énormément d’incompréhension. Alors pour clarifier tout ça et peut être rassurer le peu de personnes qui lisent mon Tumblr, je vous expose mon point de vue, mon vécu de cette  moitié d’année “en dehors du système”, mes expériences et quelques conseils (si je peux me permettre !).


Le monde des enfants.
Petite, je me voyais chanteuse adolescente, dans le même genre que Violetta ou la sage Miley Cyrus. Sauf que, “tout l’argent que je gagnerais, je le donnerais à des causes humanitaires”, Maëva, 9 ans. À 12 ans je voulais devenir écrivain, puis designer produit, qui s’est mué (grâce à Desperate Housewives) en créatif dans la pub. Ah bah oui, quelle belle merde idée que voilà!

Grandir, la condition sinequanon.
A 14 ans, je savais déjà ce que je voulais faire. S’en est suivi des rendez-vous chez la conseillère d’orientation, des portes ouvertes, mes premiers questionnements, et mes premiers face à face avec un domaine qui m’étais jusque là presque inconnu : les Arts. Car oui, pour travailler dans la Pub, il est pas mal d’avoir un bon ptit coup de crayon ou le sens de la Communication (mais ça, je ne l’ai su que plus tard). Alors bon, vaille qui vaille, je me fais à l’idée que je n’irais pas dans mon lycée de secteur, et que l’internat sera mon lot quotidien 3 ans durant. Quitter ses parents, ses repères, ses amis, oui, pour vouloir accomplir un “rêve” qui, je l’espérais (et je l’espère encore!) remplirait mon frigo autant que mon coeur. “2de STI Arts Appliqués option culture design" , voilà ce que j’ai écrit dans les toutes petites cases de la fiche de voeux en fin 3ème. J’étais prête, à moi le lycée, le dessin, les rencontres !

Un parcours en demi-teinte.
Les 3 ans se sont plutôt bien déroulés, vu la mention ” Assez bien” inscrite sur mon bulletin de notes du bac. Oui mais, à bien y regarder, les notes en matières artistiques ne sont pas très glorieuses, ce sont les matières générales, et surtout les littéraires, qui tirent ma moyenne vers le haut. Et c’est ce qui s’est passé durant 3 ans. J’étais une élève plutot bonne, avec de la volonté, mais “des faiblesses graphiques”, ah bah oui, je ne m’étais jamais vraiment passionnée par le dessin étant plus jeune, et ça se ressentait. J’ai beaucoup douté, sur mon orientation et mes capacités, surtout l’année de Terminale. Et puis il y a eu un petit déclic, les beaux jours. Cette foutue pluie qui cessait, un espoir. Soudain, je voyais le mot ” progression” apparaitre dans mes derniers relevés de notes, ça me foutais une pêche d’enfer ! J’ai voulu pousser plus loin que le Bac, car pour moi, la condition d’accès à ce job tant convoité, c’était un BTS Communication Visuelle. Le Saint Graal, le truc des grands, avec un open space bourré  de gens qui travaillent, des prototypes partout, des tables d’architecte en verre, et des personnes avec des lunettes qui tappent sur un clavier d’ordi en souriant. Moi je voulais faire partie de ce monde, un monde où mes jeux de mots, mon génie humoristique (?) et ma fantaisie pourraient s’exprimer et servir à vendre des trucs (in)utiles ! Le monde de la PUB !

Études supérieures & réalités.
Brevet de Technicien Supérieur en Communication Visuelle: Diplôme français qui se prépare en deux ans. Il destine aux métiers du graphisme, de la publicité et de l’édition. ”

Cette définition me plaisait, je me sentais en phase avec ce que je voulais et ce que le système scolaire me proposait. D’autant plus que j’avais le choix entre deux options, qui me spécialiseraient soit en Edition (univers du livre, du graphisme papier pur et de la publicité) ou en Multimédia (webdesign, vidéo, et publicité). J’ai choisi l’option qui me semblait avoir le plus de valeur sur mon futur CV et qui perdurerait, l’option multimédia.
En y réfléchissant bien, je me suis un peu éloignée de mon objectif de départ, car le webdesign, à part pour les skyblogs (on y revient..), je ne me suis jamais vraiment penchée dessus. Et bien, cette option me paraissait pleine de promesses, car l’air du multimédia, du net, où tout est dématérialisé et tactile, on est en plein dedans, et ça ne fait que commencer ! Alors, en janvier 2011, durant ma Terminale, c’est le coeur battant que je remplissait mes premières lignes de voeux sur Admission Post-Bac (APB pour les intimes). Et ben, merci l’Education Nationale pour ce sacré bordel. Entre l’ordre des voeux, les réponses plus ou moins définitives qui te foirent ton orientation et l’hyper flippante ” Phase complémentaire”, j’en aurais passé du temps devant mon écran! Je vous parle même pas des écoles privées, chères et NON RECONNUES PAR L’ÉTAT (le dernier point est important).  Etant donné mon niveau de graphisme quelque peu branlant, je ne me permettais pas de mettre de grandes écoles de Design dans ma liste (Estienne, Olivier de Serres, Boule, Duperré et Renoir). Alors j’ai mis des voeux raisonnables, tout en sachant que plus le voeu est haut dans la liste, plus il est désiré par le futur étudiant. Ma liste de voeux était une sorte de carte de France. Car oui, en Arts (en général), nos formations ne sont pas dispensées dans le lycée de notre village ou dans le département d’à côté d’autant plus que les places sont très restreintes. Et il faut très souvent tout quitter -une nouvelle fois- et envisager les frais d’un appartement, de la bouffe, du matériel, des sorties, du transport… Mon premier voeux sur la liste était Rouen (pas trop loin de chez moi, lycée public, très bon enseignement), et les départements défilaient, pour arriver à Nice ou Toulouse. Pour m’assurer un filet de sécurité, je me suis penchée sur les écoles privées. J’ai recu des brochures, avec des élèves souriants, de belles photos, des programmes sympas et des prix beaucoup moins sympas. Il y aurait pu avoir la mention ” Vous assure un avenir à partir de 5 000e HT” ça aurait été la même chose. Mais bon, moi je les kiffais bien ces brochures et les télé conseillères. Je les aimais beaucoup moins lorsqu’elles m’annoncaient que l’école n’était pas reconnue par l’État. J’explique: payer (cher) un diplôme, sans que ce dernier soit valide aux yeux de l’Etat. Les agences de graphisme ou de pub s’en fichent, mais pour continuer ses études ou les faire valoir auprès d’un organisme officiel c’est plus compliqué… Chacun fait comme il veut. Des fois, ces écoles, malgré leurs prix, restent de très bons tremplins professionnels (contacts avec de grandes entreprises, réseautage, communauté d’anciens élèves..) mais permettent aussi à des jeunes de rester dans le système, soit car ils se sont perdus en chemin, soit parce qu’ils n’ont été acceptés dans aucun établissement public. Ce fut à motié mon cas.

Désarroi & nouvelles perspectives.
Au terme des 3 phases (si ma mémoire est bonne) d’admission,  après des dizaine de dossiers envoyés, de lettres de motivation écrites, des centaines de coups de téléphone, je n’ai été reçue dans aucune des formations que j’avais demandé. J’en avais mis 11 (sur 12). Alors, début juillet, j’ai recu le mail ” Phase complémentaire”: tu t’inscris dans les établissements ayant encore de la place. C’est un peu ” le rebus” d’APB. Des formations dans le Centre de la France, des lycées dont je ne connaissais meme pas l’existence, avec des options farfelues. J’ai commencé à me dire “au pire, je fais une année en LEA ou en LLCE Anglais, et je retenterais l’an prochain." Et puis, un lycée apparu de nulle part sur APB, un lycée SEMI-PRIVÉ, à Paris, dans le 19eme. Dieu soit loué. 1500e l’année, certifié par l’État. BTS Communication Visuelle option Multimédia, à 2 pas de la Villette. Je dis oui, le lendemain j’ai un entretien avec un responsable, je suis acceptée dans ce lycée.

"Salut, j’ai 17 ans et j’ai un Bac STI AA…"
Paris, le 3 septembre 2011. Il fait beau en ce jour de rentrée. Assise à une table je pense ” J’y suis, à Paris, dans la formation que je veux”. J’ai tout gagné, voire plus que ce que j’espérais. Je m’acclimate a ce nouvel univers, aux trajets Picardie-Paris, à ma classe, à la nouvelle méthode de travail. Et surtout, à un nouveau point de vue. Merde, je suis jeune, la plupart ont plus de 20 ans, du vécu et moi, que dalle. Dans les matières artistiques je m’en sors pas mal, étrangement. Mais c’est pour mieux me rétamer dans les matières “professionnelles”, avec la maitrise des logiciels d’Adobe. Bah ouais, c’était trop beau. Moi et l’ordi on n’est pas copains.

Douter, une sale affaire…
Tout ce que je fais est moche, ça n’a aucun sens, ça ne veut rien dire, je suis perdue. Est ce que  cette option multimédia était sensé faire autant de mal à mon ego ? A l’estime que j’avais de mon travail ? Je me pensais capable d’assumer cette option,  mais je me suis vite rendue compte qu’elle m’empêchais d’avancer dans cette formation et surtout, de m’épanouir et de faire ce que je voulais. Les mois passent, mes lacunes persistent, et l’incompréhension de mes professeurs grandit. “Sur des concepts papier, tout va bien, tu maitrises, mais à l’éxécution PAO, ça ne va plus. ” Ouais je sais, et ça me mine. Le moral premièrement, parce que j’ai beau sourire devant le papier, mais en face de l’écran, j’ai les nerfs en pelote et mes notes dégringolent. Vas y, balance moi du Flash, je finis en pleurs dans les WC. Encore un peu de Photoshop ? Bonne idée, je vais de ce pas préparer la corde et le tabouret ! Ce n’est qu’a la fin de mon BTS que je commence à apprécier travailler avec ces logiciels, mais mes bases sont incertaines. Je m’imagine alors en tant que graphiste reconnue dans une agence trop cool. Et c’est durant cette dernière année que je l’ai accepté. J’ai accepté le fait que j’étais trop “faible” pour envisager de continuer mes etudes en DSAA, DNAP, Licence Pro ou autres diplomes. Beaucoup d’écoles me plaisaient, mais mon niveau me paraissais totalement dérisoire par rapport aux attentes des établissements. Le décalage serait total. Alors, au moment des grandes décisions, des Bac+ 3, Bac + 4 et autres Masters, j’ai décidé de ne pas choisir.

Accepter ses faiblesses, c’est aussi s’accepter.
J’avais trop donné durant ces derniers mois. Je ne compte plus les fois où j’ai craqué moralement, où le doute était tellement fort qu’il m’aspirait, je n’arrivait plus à envisager un avenir, je le voyais flou, incertain, bancal. C’est aussi comment je me sentais. “ Merde, t’as fais tout ça pour rien ? T’es même pas capable de mener 2 projets et un travail de groupe ? C’est tout ce que tu peux faire ? Et les expos, tu les as faites ? T’as oublié, encore. Ouais c’est ça t’as pas le temps. Et dessiner t’as oublié aussi ? Putain ouais. Le dessin”. J’y avais pris goût en fait, durant mes années lycée. La peinture, le dessin, le fusain, la photo. J’en faisais encore, mais c’était plus ça. Je repense à ce qu’un prof de BTS m’a dit ” Mais Maëva, c’est pas toi, tu nous as pas habitués à ça. On te reconnais pas dans ce boulot." En fait, je ne reconnaissais plus mon travail non plus. J’ai perdu un bout de moi en chemin. J’avais perdu ma créativité. J’avais réellement besoin de m’arrêter, de me retrouver, de me reconstruire physiquement et mentalement. Et surtout, savoir dans quelle formation je pourrais m’inscrire une fois prête.


"Salut, j’ai 19 ans, j’ai un BTS CV et je suis en année d’approfondissement"

Car oui, je voyais aussi un moyen de mieux connaitre mes envies, redéfinir mon projet scolaire. Il faut savoir que, le monde du BAC +2 est un sacré bordel, mais celui au delà du BAC + 2 est un chaos sans nom. Les formations ont toutes des noms différents pour au final contenir les même programmes, les écoles deviennent encore plus chères, les formations peuvent etre encore plus scolaires ou professionnalisantes, au choix. Les profs s’y connaissent encore moins, car ouais, c’est un grand n’importe quoi et tout le monde y met ça sauce. L’Etat en rajoute avec ses certifications qui veulent rien dire. Bref, y’a de quoi vouloir arrêter les études et se trouver un job ou aller chez Pôle Emploi direct.
Je me disais aussi qu’un BTS, c’est pas mal, pour un ptit boulot, ça fait bien sur le CV, et puis, ce n’est pas comme si je n’avais qu’un bac ou rien du tout. De plus, je suis jeune, née en fin d’année. Et d’ailleurs, celle ci ne sera pas perdue.  J’ai des objectifs : passer le code, le permis, combler mes lacunes sur les logiciels, passer le TOEIC, aller à des expos, dessiner, voyager, découvrir. Alors lorsque j’entends mes proches me dire " C’est une année à ne rien faire”, ou bien ” Tu vas jamais reprendre tes études”, c’est très mal me connaitre. C’est surtout une généralité, un préjugé auquel j’ai envie de tordre le cou. Au Danemark, la plupart des jeunes bacheliers prennent une, voire deux années pour voyager, bosser, découvrir autre chose, et il s’en portent pas plus mal ! Et quand bien même, si je ne reprendrais pas mes études après cette année, tant que j’assume, je ne vois pas où est le problème. J’ai aussi l’impression que c’est mal perçu car la société pousse à aller toujours plus vite, plus loin, sans réfléchir à nos choix et leurs conséquences. J’ai préféré écouter mon rythme, prendre mon temps pour mes choix futurs, quitte à ce qu’ils soient mauvais, mais qui ne tente rien n’a rien. Et puis, faut bien grandir un jour. Arrêter d’esquisser au crayon pour repasser au feutre noir après (une mauvaise habitude en Arts appliqués). J’ai voulu y aller direct, au feutre noir.


Où j’en suis à présent.

Nous sommes mi-janvier 2014, j’ai eu mon code en octobre, je prends des cours de conduite, et depuis septembre je prends des cours de renforcement en anglais pour passer mon TOEIC courant mars. Je voyage souvent à Toulouse pour raisons personnelles, mais j’apprends a chaque fois que je vais là bas, je fais des expos, je dessine, je reprends petit à petit la photo, je me suis acheté des bouquins sur la maitrise des logiciels. J’ai plein d’idées en tête. Je prévois des voyages, des sorties. Et surtout, je crois que j’ai trouvé ma voie. Il y a une semaine, j’ai passé un concours  dans une école, afin d’entrer en 3eme année dans la filière Marketing & Publicité. Bah ouais, je compte bien reprendre mes études à la rentrée  prochaine, toujours dans le domaine de la pub, mais dans le coté marketing et stratégie. Le graphisme j’ai donné, et je compte conserver ça en tant que loisir, mais bien sûr, cela me servira dans ma future formation. Je ne change pas de branche, je me spécialise dans quelque chose qui me correspond et je pense que ce sera bien mieux comme ça ! 

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MaJ 12/02

Il y a quelques semaines, j'ai reçu le résultat du concours que j'avais passé, et je suis acceptée dans l'école et la filière que je voulais ! Voilà une bonne chose, qui prouve que oui, "malgré" une année au calme, on peut s'en sortir, et surtout, ce n'est pas parce qu'on a pris du temps pour réfléchir que notre choix sera forcément mauvais. Alors oui, je suis bien contente, j'ai enfin pu montrer à certains que ce n'était pas agir en lâche lorsque l'on s'accorde du temps pour réfléchir, savoir ce que l'on veut vraiment, ou au contraire ce que l'on ne veut pas. Mon père aurait préféré que je continue mes études dans une école, à n'importe quel prix, dans une filière que j'aurais choisie par dépit, et où je me serais encore égarée dans cette immense forêt que sont les études. Sauf que cette fois-ci, je n'aurais peut-être pas retrouvé mon chemin. 


"Ce que l'on appelle échec n'est pas la chute, mais le fait de rester à terre."


Mary Pickford

Hello World !



Maëva, 20 ans, newbie sur la blogosphère. 

Je vis en Picardie, pas trop loin de Paris. J'ai étudié les arts et le graphisme. 
J'apprécie l'art en général, la mode, les sports de glisse, la photographie, la musique et tout plein d'autres trucs plus ou moins intéressants !

Pour ce qui est de ma personnalité, on me dit souriante, j'adore rire, dire des bêtises, (et en faire). Je peux être très trèèèèès gourmande. En général, j'ai du mal à me faire un avis sur un sujet en particulier. J'ai l'impression de faire partie des personnes qui voient les bons et les mauvais côtés des choses... Je peux être très optimiste comme très pessimiste, histoire de ne pas tomber des nues ou de sauter de joie le moment venu ! Je suis quelqu'un de très idéaliste, quitte à paraitre naïve.

Je posterais ici quand j'en aurais envie, sur un fait qui m'a marquée, ou pour vous faire partager mes découvertes, mes envies, mes humeurs... Mais surtout, parce que je me suis rendue compte récemment que j'aimais écrire, et que cela me manquait. 

Si vous voulez découvrir mon univers d'une façon plus visuelle, je vous invite à jeter un coup d'oeil à mon Tumblr : dreamersareforever.


Bonne visite !  :)